RE2020, ou la transition environnementale des bâtiments,
Avec 44 % de la consommation énergétique en France et 25 % des émissions de gaz à effet de Serre, le Bâtiment est encore aujourd’hui le secteur le plus énergivore, devant les Transports et l’Industrie. A lui seul le tertiaire représente un tiers de ces consommations énergétiques…La rénovation énergétique de ce secteur est donc un levier pour atteindre les objectifs fixés dans le Pacte vert de l’Europe pour atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050.
A partir du 1er Juillet 2022 la RE 2020, pour “Réglementation Environnementale”, la nouvelle Réglementation Thermique (RT) s’appliquera aux bureaux et aux bâtiments d’enseignement primaire et secondaire (publié le 3 mars 2022 au Journal Officiel le décret n° 2022-305 du 1er mars 2022 « relatif aux exigences de performance énergétique et environnementale des constructions de bâtiments ou parties de bâtiments de bureaux et d’enseignement primaire ou secondaire en France métropolitaine »). La RE2020 fait suite à l’expérimentation « Bâtiment à Energie Positive » ou « BEPOS » lancée en 2016.
Révolution dans les bureaux !
En un siècle, les environnements de travail ont changé du tout au tout. La flexibilité du temps de travail, la généralisation des open spaces, les nouvelles pratiques managériales, l’entreprise ouverte… sont autant de changements induits par les évolutions économiques et sociétales actuelles, et la révolution digitale que nous vivons aujourd’hui. Ces mutations ne sont évidemment pas sans incidences sur les nouveaux espaces et usages observés dans les bureaux.
Chaque période a généré des changements d’organisation du travail qui ont impacté nos façons d’imaginer les environnements de travail.
Les nouveaux usages de l’immobilier tertiaire
Les nouvelles technologies, le développement durable et les contraintes économiques changent les usages de l’immobilier tertiaire et donnent naissance à de nouvelles pratiques comme la mixité des usages, le développement des services et la volonté de faire vivre une véritable expérience à l’usager. Le bâtiment tertiaire de demain est un lieu de vie, ouvert et flexible, respectueux de l’environnement, pensé pour tous, et où l’on se sent bien. Continuer la lecture
Halte à la @ pollution !
On parle beaucoup du 0 papier et du cleaning desk mis en place dans certaines entreprises, mais saviez-vous que les recherches Internet et les emails polluent également ? L’étude réalisée par l’ADEME révèle qu’en moyenne, un courriel avec une pièce jointe de 1 Mo envoyé à 1 personne émet 20 grammes de CO2, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ampoule de 60 W pendant 25 minutes !
Les 2 facteurs de pollution de nos courriels :
Les impacts environnementaux varient en fonction de l’équipement informatique des personnes…
La consommation électrique de l’ordinateur dépend du temps d’utilisation pour effectuer une opération, du type d’ordinateur et de son âge, de la fréquence d’utilisation, des équipements utilisés pour le traitement et le stockage de l’information et bien sûr, de l’éventuelle impression des messages ou des pages web. Un ordinateur portable consomme entre 50 et 80 % moins d’énergie qu’un ordinateur fixe, surtout si l’on privilégie les modèles portant l’Écolabel Européen ou certifiés Energy Star. La fin de vie des équipements n’est pas non plus à négliger. Il est indispensable de rapporter les équipements hors d’usage en déchèterie ou au revendeur. Depuis 2007, ce dernier a obligation de les reprendre aux particuliers gratuitement. Le matériel sera recyclé : les métaux seront récupérés et les éléments dangereux séparés et traités.
… de nos @ comportements…
Se rendre directement à l’adresse d’un site, soit en tapant son adresse, soit en l’ayant enregistré comme « favori » (plutôt que via un moteur de recherche), divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre. L’impact « consommation de matières premières » passe de 5,5 à 0,3 g équivalent de fer selon que l’on consulte 5 résultats de recherche pour trouver une information ou que l’on clique directement sur l’adresse d’un site. Les impacts environnementaux d’une requête web diminuent sensiblement avec l’allongement de la durée de vie de l’ordinateur qui les effectue : en passant de 4 à 7 ans d’utilisation, ils sont réduits d’environ 20 à 35 %. Chacun des 29 millions d’internautes français effectue en moyenne 949 recherches internet par an, ce qui correspond à l’émission d’environ 287 600 tonnes équivalent CO2, c’est à dire plus de 1,5 millions de km parcourus en voit
ure !
… mais aussi et surtout du stockage des données dans les data centers.
Vous avez peut-être vu, au moment de la COP21, placardée un peu partout dans les rues de Paris, la photo du grumpy cat, ce célèbre chat qui a cet air perpétuellement en colère, et dont les photos font le tour des messageries du monde entier (voir photo Newmanity). Mais saviez-vous qu’en partageant sa mine renfrognée par mail avec vos collègues et votre famille, vous contribuez en fait au réchauffement climatique ?
L’aménagement au service du développement durable
L’importance accordée au rendez-vous de la COP21 en cette fin d’année 2015 témoigne, s’il en est encore besoin, de l’importance prise par le développement durable dans les débats publics, au niveau local comme international, des États aux entreprises en passant par le monde associatif, du citoyen aux instances politiques. Associant des normes au volontarisme, cette thématique pénètre tous les secteurs et métiers et, par son impact environnemental et social, le lieu de travail fait logiquement l’objet d’une attention particulière pour mettre en œuvre des stratégies écologiques, pérennes et responsables. Associer toutes les compétences (facilities, RH, finances, technologies, communication…) pour mettre en œuvre une gouvernance adéquate constitue pour les organisations un défi dont la traduction la plus courante consiste à engager une transformation des lieux de travail et des usages qui y ont cours. Le rôle de l’aménageur est d’accompagner cette dynamique en proposant des solutions tant pour la création d’environnements de travail « green » et la mise en œuvre de leur maintenance, écologique et durable, que pour la valorisation des pratiques éco et socio-responsables.
Qualité de l’air au bureau
Ce mercredi 18 mars, Paris a obtenu un triste privilège en étant, pendant quelques heures, la ville la plus polluée au monde [1]. L’activité humaine et les conditions météorologiques (vent faible et air chaud) expliquent ce pic de pollution et, si cette conjonction n’atteint heureusement pas des sommets de manière continue, ce record témoigne d’une situation pouvant variée du médiocre au critique. La pollution est un fléau sanitaire pour les individus, provoquant des problèmes respiratoires, des allergies, des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Au sein de la population francilienne affectée, 6 millions d’actifs [2] sont concernés et par conséquent l’impact de la pollution ne peut être ignoré par les organisations qui les emploient.