Qualité de l’air au bureau
Ce mercredi 18 mars, Paris a obtenu un triste privilège en étant, pendant quelques heures, la ville la plus polluée au monde [1]. L’activité humaine et les conditions météorologiques (vent faible et air chaud) expliquent ce pic de pollution et, si cette conjonction n’atteint heureusement pas des sommets de manière continue, ce record témoigne d’une situation pouvant variée du médiocre au critique. La pollution est un fléau sanitaire pour les individus, provoquant des problèmes respiratoires, des allergies, des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Au sein de la population francilienne affectée, 6 millions d’actifs [2] sont concernés et par conséquent l’impact de la pollution ne peut être ignoré par les organisations qui les emploient.
Transformations numériques & Immobilier
L’évolution des modes de travail, et notamment l’intégration des nouvelles technologies, pose aux organisations un défi dont de récents sondages montrent qu’il est encore loin d’être relevé. Si les DSI et les RH sont particulièrement sollicités sur cette problématique, particulièrement en ce qui concerne la formation des salariés aux nouveaux outils et méthodes, la responsabilité des environnements de travail dans la réussite ou l’échec de cette transition numérique apparaît tout aussi centrale. Sans cadre adapté, il n’est pas de transformation possible.
Regards croisés sur un projet, l’implantation d’une plateforme de transition professionnelle
« Nous avions déjà travaillé avec le cabinet Transformations il y a un peu plus d’un an, à la réalisation de l’ingénierie immobilière d’un projet des plus original et passionnant qu’il nous ait été donné de réaliser de par la singularité et la complexité de la problématique adressée. Pour ce nouveau projet à Tours, Transformations, assurant toujours la conception et le déploiement du volet « Humain » de l’opération, a souhaité nous impliquer dès l’élaboration de son programme, dans une opération de même nature mais bien plus complexe en termes d’ambition et de volumétries. Il s’agissait de trouver et aménager un site en cohérence avec les enjeux du projet et du territoire, et de créer ainsi un « phalanstère de la transition professionnelle » comme il n’en existe certainement pas d’autres aujourd’hui en France. »
Jean-Philippe Zucchiatti –Directeur Associé Aventive
Aventive a sollicité M. Franck Raspo, Associé du cabinet Transformations, pour évoquer leur collaboration dans le cadre de ce projet de mise en place d’une plateforme de transition professionnelle.
Travail sur écran: ce qu’il faut savoir
Plus de la moitié des actifs français utilisent un ordinateur sur leur lieu de travail [1]. Si on ajoute l’usage croissant des tablettes et des smartphones, l’activité devant un écran s’impose comme la nouvelle réalité du travail. La présence massive d’écrans dans la vie active conduit à se pencher sur les risques potentiels liés à ces usages et à réfléchir aux bonnes pratiques à mettre en œuvre pour réduire les risques pour la santé des personnels et respecter les contraintes réglementaires. Ces différents points font l’objet d’une étude détaillée réalisée par l’INRS, parue à l’été 2014, et interpellent directement les responsables des environnements de travail [2].
Le travail sur écran peut avoir un certain nombre d’impacts négatifs sur la santé, au premier chef desquels on relève la fatigue visuelle qui peut être provoquée ou accentuée, entre autres, par une qualité médiocre de l’affichage due à un écran mal réglé, déficient ou obsolète, un mauvais éclairement, des reflets et des éblouissements, ou une distance œil-écran mal évaluée. Les troubles musculo-squelettiques (TMS) se répandent également en lien avec le travail informatisé : douleurs au dos, aux épaules, au cou et aux poignets. On ne sera d’ailleurs pas surpris d’apprendre qu’ils sont régulièrement liés aux problèmes visuels, une même cause (mauvaise position au poste) produisant des effets négatifs multiples. Naturellement, le stress est un facteur aggravant des risques pour la santé posés par le travail sur écran. Enfin, on n’oubliera pas que le Code du Travail impose à l’employeur d’informer et former ses collaborateurs sur les modalités d’utilisation de l’écran et de l’équipement de travail dans lequel cet écran est intégré [3].
L’open-space, trop vite diabolisé
Dans le cadre des débats sur les espaces ouverts, illustrés par de nombreuses publications très critiques dans la presse française, nous pensons, chez Aventive, que la question des espaces ouverts souffre d’a priori, parfois fondés, parfois injustifiés, mais qui rendent toujours difficile l’étude objective des faits. Dans une démarche de R&D, nous souhaitons apporter des éléments à ce débat central, par exemple en cherchant au-delà de nos frontières les réflexions menées sur le phénomène de l’open space. Nous vous proposons donc aujourd’hui une traduction d’un article paru Outre-Manche, où cette problématique agite les esprits autant qu’en France. Son auteur, Nigel Oseland, passé par quelques-uns des plus grands cabinets de conseil immobilier britanniques, est un expert reconnu des environnements de travail, change manager, spécialiste des problématiques environnementales et auteur de plusieurs ouvrages sur les lieux de travail.
Son style, typiquement anglo-saxon et donc particulièrement direct et informel, pourra surprendre mais a le mérite de ne pas se perdre en circonvolutions. Si certains lecteurs feront à l’auteur le procès d’un parti-pris dont il se défend, cette tribune a le mérite de mettre en garde contre les lectures hâtives des études sur le sujet et de pointer la différence essentielle qui doit être faite entre l’environnement de travail ouvert en lui-même et son utilisation.
Vous pouvez retrouver l’article dans sa version originale sur le site Workplace Insight.
Jean-Philippe Sieurin rejoint Aventive en qualité de Directeur des Opérations
Aventive annonce l’arrivée de Jean-Philippe Sieurin aux côtés d’Isabel Trigon et Jean-Philippe Zucchiatti.
Passé par les principaux cabinets de conseil en aménagements ainsi que par le Groupe La Poste, Jean-Philippe Sieurin, 51 ans, architecte DPLG (Paris la Villette), a eu en charge le développement de schémas directeurs immobiliers et la direction de projets au service de grands comptes privés et publics (EDF, SNCF, PSA, SFR, Ville de Paris, Université Paris X…). Une vingtaine d’années d’expérience lui a permis de développer une expertise en accompagnement des maitres d’ouvrages publics et privés dans leurs projets immobiliers, de la définition de leur stratégie immobilière au management des projets de transferts et de redéploiements.
Pour le nouveau Directeur des Opérations d’Aventive, les approches immobilières et d’aménagement sont d’ailleurs complémentaires, « la valeur d’un bien immobilier étant en partie liée à son usage, une approche fonctionnelle ne peut que le valoriser». Il souhaite ainsi développer « une approche intégrée sur les aspects fonctionnels, techniques et financiers des projets immobiliers » dans le cadre des missions majeures et stratégiques dont il aura la charge.