Projet I SPACE d’IPSOS : participatif, transversal, vertueux
Fin 2016, les collaborateurs d’Ipsos, société leader mondial des études de marketing, et d’opinion, ont emménagé dans leurs nouveaux bureaux : sans changer d’immeuble, ils ont cocréé de nouveaux espaces plus proches des valeurs de l’entreprise, plus en phase avec les attentes des utilisateurs et plus lisibles. Plus qu’un projet financier, de services généraux ou d’aménagement, c’est un projet d’entreprise, un travail sur l’expérience client et sur l’expression de la marque qui a été mené, accompagné par Aventive.
Nous avons demandé aux trois copilotes du projet de nous raconter leurs parcours et de nous donner leurs points de vue, sur chacun des aspects de ce projet.
Continuer la lecture
Transformations numériques & Immobilier
L’évolution des modes de travail, et notamment l’intégration des nouvelles technologies, pose aux organisations un défi dont de récents sondages montrent qu’il est encore loin d’être relevé. Si les DSI et les RH sont particulièrement sollicités sur cette problématique, particulièrement en ce qui concerne la formation des salariés aux nouveaux outils et méthodes, la responsabilité des environnements de travail dans la réussite ou l’échec de cette transition numérique apparaît tout aussi centrale. Sans cadre adapté, il n’est pas de transformation possible.
Open-space ? Non. Open-place !
L’open-space fait à nouveau couler de l’encre et des pixels dans l’actualité, portée notamment par des critiques sévères en provenance du monde anglo-saxon. Si la question de l’ouverture des espaces n’a jamais réellement quitté les débats depuis l’époque où l’image de rangées de bureaux anonymes terrorisait à juste titre les travailleurs, la mise en œuvre d’espaces paysagers prenant en compte les besoins des métiers et des individus semblait avoir pour partie apaisé les débats. L’émergence de nouvelles critiques, ou la résurgence de certaines plus anciennes, interpelle et oblige les professionnels de l’environnement de travail à penser une nouvelle fois aux meilleures réponses à apporter, non pour défendre l’open-space de manière dogmatique, mais bien pour penser les aménagements les plus performants.
Des critiques constructives
En vérité, il est tout à fait possible de partager certains combats, notamment celui mené contre la création systématique d’espaces ouverts sans étude préalable des profils métiers qui doivent les occuper. L’open-space ne peut être décrété d’autorité comme l’espace de travail idéal : quel intérêt de faire des économies sur les surfaces – bénéfice souvent attendu de l’espace ouvert – si c’est pour perdre plus encore sur la productivité et l’engagement des collaborateurs ? Le mètre carré le plus économique n’est pas nécessairement celui qu’on ne paie pas, mais bien celui qui est le mieux utilisé au regard des objectifs de l’entreprise !
L’immobilier, outil-clé de la stratégie nationale de développement durable
Au 1er janvier 2014, la France lancera sa Stratégie Nationale pour la Transition Écologique (SNTE) qui succèdera à dix années de Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) [i], soit l’heure de tirer un premier bilan de ce qui devait être l’aiguillon de politiques publiques plus soucieuses d’un développement harmonieux, écologique et responsable. Près de 50 indicateurs (19 de premier niveau et 30 de second niveau) livreront bientôt leur verdict quant aux progrès réalisés en France pour faire du développement durable, non plus une figure de style mais une réalité. La dernière SNDD, adoptée en 2010, prônait un certain nombre d’actions phares sur lesquelles il semble pertinent de revenir du point de vue de la sphère immobilière. On ne sera pas surpris de faire des connexions immédiates avec ces neufs défis lancés par la SNDD, tant il est vrai que l’immobilier concerne aussi bien les bâtiments, que les aménagements, les hommes et leurs comportements.
Défis n°1 : consommation et production durables
La prise en compte du cycle de vie du bâtiment, des aménagements comme des équipements, est désormais un incontournable de la politique immobilière et d’achats des organisations. Intégrée dès les cahiers des charges, elle marque la transition des acteurs vers une réflexion en coût global. Originellement décriés pour le montant des coûts initiaux, les produits et services éco-conçus s’imposent grâce à leur durabilité et leur recyclabilité qui en font des investissements rentables à moyen terme.
Défis n°2 : société de la connaissance
A plusieurs titres, l’aménagement peut jouer un rôle important dans la diffusion de la connaissance. L’espace efficient n’est-il pas celui qui permet de fluidifier et d’inciter la communication? De l’étude des proximités intra et inter-services à la programmation des espaces d’échanges formel et informel en passant par la traduction de la culture de l’entreprise dans son architecture intérieure, l’aménageur a l’obligation de favoriser la communication entre et vers les différents publics des organisations. Plus encore! Il peut concevoir un espace incitant les occupants aux bonnes pratiques, notamment environnementales et favoriser l’émergence des éco-salariés.
L’interface homme-machine selon Microsoft
Alors que les smartphones sont devenus le compagnon pratiquement indispensable des actifs, il semblerait que les technologies d’interface tactile ne constituent que l’avant-garde de la révolution technologique actuellement en marche! Réalité augmentée, capteurs miniaturisés reconnaissant les mouvements ou la voix, papier électronique et OLED… autant de termes auxquels nous devons d’ores et déjà nous habituer tant ils sont appelés à entrer très prochainement dans notre quotidien. Ce développement technologique induit naturellement la modification de nos modes, de nos outils et de nos environnements de travail, comme l’imagine Microsoft dans la vidéo ci-dessous.