Projet I SPACE d’IPSOS : participatif, transversal, vertueux
Fin 2016, les collaborateurs d’Ipsos, société leader mondial des études de marketing, et d’opinion, ont emménagé dans leurs nouveaux bureaux : sans changer d’immeuble, ils ont cocréé de nouveaux espaces plus proches des valeurs de l’entreprise, plus en phase avec les attentes des utilisateurs et plus lisibles. Plus qu’un projet financier, de services généraux ou d’aménagement, c’est un projet d’entreprise, un travail sur l’expérience client et sur l’expression de la marque qui a été mené, accompagné par Aventive.
Nous avons demandé aux trois copilotes du projet de nous raconter leurs parcours et de nous donner leurs points de vue, sur chacun des aspects de ce projet.
Continuer la lecture
Halte à la @ pollution !
On parle beaucoup du 0 papier et du cleaning desk mis en place dans certaines entreprises, mais saviez-vous que les recherches Internet et les emails polluent également ? L’étude réalisée par l’ADEME révèle qu’en moyenne, un courriel avec une pièce jointe de 1 Mo envoyé à 1 personne émet 20 grammes de CO2, soit l’équivalent de la consommation électrique d’une ampoule de 60 W pendant 25 minutes !
Les 2 facteurs de pollution de nos courriels :
Les impacts environnementaux varient en fonction de l’équipement informatique des personnes…
La consommation électrique de l’ordinateur dépend du temps d’utilisation pour effectuer une opération, du type d’ordinateur et de son âge, de la fréquence d’utilisation, des équipements utilisés pour le traitement et le stockage de l’information et bien sûr, de l’éventuelle impression des messages ou des pages web. Un ordinateur portable consomme entre 50 et 80 % moins d’énergie qu’un ordinateur fixe, surtout si l’on privilégie les modèles portant l’Écolabel Européen ou certifiés Energy Star. La fin de vie des équipements n’est pas non plus à négliger. Il est indispensable de rapporter les équipements hors d’usage en déchèterie ou au revendeur. Depuis 2007, ce dernier a obligation de les reprendre aux particuliers gratuitement. Le matériel sera recyclé : les métaux seront récupérés et les éléments dangereux séparés et traités.
… de nos @ comportements…
Se rendre directement à l’adresse d’un site, soit en tapant son adresse, soit en l’ayant enregistré comme « favori » (plutôt que via un moteur de recherche), divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre. L’impact « consommation de matières premières » passe de 5,5 à 0,3 g équivalent de fer selon que l’on consulte 5 résultats de recherche pour trouver une information ou que l’on clique directement sur l’adresse d’un site. Les impacts environnementaux d’une requête web diminuent sensiblement avec l’allongement de la durée de vie de l’ordinateur qui les effectue : en passant de 4 à 7 ans d’utilisation, ils sont réduits d’environ 20 à 35 %. Chacun des 29 millions d’internautes français effectue en moyenne 949 recherches internet par an, ce qui correspond à l’émission d’environ 287 600 tonnes équivalent CO2, c’est à dire plus de 1,5 millions de km parcourus en voit
ure !
… mais aussi et surtout du stockage des données dans les data centers.
Vous avez peut-être vu, au moment de la COP21, placardée un peu partout dans les rues de Paris, la photo du grumpy cat, ce célèbre chat qui a cet air perpétuellement en colère, et dont les photos font le tour des messageries du monde entier (voir photo Newmanity). Mais saviez-vous qu’en partageant sa mine renfrognée par mail avec vos collègues et votre famille, vous contribuez en fait au réchauffement climatique ?
L’aménagement au service du développement durable
L’importance accordée au rendez-vous de la COP21 en cette fin d’année 2015 témoigne, s’il en est encore besoin, de l’importance prise par le développement durable dans les débats publics, au niveau local comme international, des États aux entreprises en passant par le monde associatif, du citoyen aux instances politiques. Associant des normes au volontarisme, cette thématique pénètre tous les secteurs et métiers et, par son impact environnemental et social, le lieu de travail fait logiquement l’objet d’une attention particulière pour mettre en œuvre des stratégies écologiques, pérennes et responsables. Associer toutes les compétences (facilities, RH, finances, technologies, communication…) pour mettre en œuvre une gouvernance adéquate constitue pour les organisations un défi dont la traduction la plus courante consiste à engager une transformation des lieux de travail et des usages qui y ont cours. Le rôle de l’aménageur est d’accompagner cette dynamique en proposant des solutions tant pour la création d’environnements de travail « green » et la mise en œuvre de leur maintenance, écologique et durable, que pour la valorisation des pratiques éco et socio-responsables.